
Le président d’honneur du 4e colloque Pakatakan Denis Vollant croit qu’il faut parler de ces sujets qui déchirent la communauté innue d’Uashat mak Maliotenam, comme le suicide, le deuil, les dépendances, la violence conjugale… Pour lui, fini le temps douloureux où l’on gardait tout ça en dedans.
Impliqué dans sa communauté depuis plusieurs décennies, l’ancien directeur de l’Institut Tshakapish et survivant du Pensionnat autochtone de Maliotenam, Denis Vollant, constate que le dialogue et l’intervention sociale doivent être intergénérationnelle.
Conférenciers vedettes
La directrice des services communautaires d’ITUM et organisatrice de l’événement, Anouk Vollant, se dit fière de la programmation riche et variée du 4e colloque. Il accueillera du 8 au 12 mai une trentaine de conférenciers, dont Florence K, Corneille, la Maison Jean-Lapointe et plusieurs Innus qui viendront témoigner.
Le premier Pakatakan a suivi la vague de cinq suicides chez des jeunes de la communauté. Le président d’honneur du 4e colloque Denis Vollant voit le dialogue comme la solution pour briser le cycle des dommages collatéraux du déracinement par les pensionnats autochtones, qui aura touché trois générations.
L’accès au colloque est gratuit pour les résidents d’Uashat mak Maliotenam. Il restera des places pour les allochtones. La Salle Teueikan pourra accueillir environ 300 personnes lors des nombreuses conférences. Il faut réserver pour les accès gratuits sur une plateforme web disponible sur le site Pakatakan-ITUM.