Une fille en or, qui s’exile vers le Nord

Isabelle, son amoureux et Méo (Photo : Courtoisie)

La Septilienne Isabelle Pineault-Chambers est une fille si simple, mais attention, celle-ci n’est pas simpliste, simple par sa joie de vivre, son sourire légendaire et son ouverture au monde. C’est ce qui fait d’elle une personne d’exception, acceptant les complexités de la vie, et voulant aider son prochain.

Isabelle a été élevée par une maman qui s’est dévouée pour la jeunesse des communautés de la région, tout comme sa grand-mère. Toute sa famille est empreinte d’ouverture, de simplicité, mais surtout, d’une empathie remarquable.

Voyageuse, elle se retrouve présentement dans le nord canadien, afin de continuer à se retrouver et semer de petites graines dans le cœur des gens qu’elle rencontre. «Ma mamie, ma mère, ma sœur et moi, je pense que nous sommes passionnées de l’éducation. Ce n’est pas tout le monde qui l’a dans le sang, mais je crois que nous, on l’a naturellement», partage Isabelle.

Isabelle mange des frites, il lui arrive de se coucher tard, mais elle a toujours cru que l’équilibre mental est la source du bonheur. Et ce, malgré toute situation qui ait pu hypothéquer le passé des gens. Isabelle est une personne remplie de questionnements et de complexités. Elle est passionnée de l’être humain, de les aider grandir, mais surtout, les aider à cesser d’avoir peur de l’inconnu.

Penser que le temps s’arrête

Isabelle avait comme objectif de faire le tour du monde. Elle a d’ailleurs visité plusieurs pays, mais, c’est dans le nord canadien qu’elle a su se poser, et trouver son amoureux, des amis, et adopter son gros pitou. Elle ne cessera pas de voyager, son métier lui permettant un deux mois de repos lors de la saison estivale. Surprenance de voir que plusieurs personnes qui se ressemblent s’assemblent dans le nord, comme quoi perdre le nord est une expression questionnable.

«J’adore voyager, mais c’est ici que j’ai trouvé qui je suis en tant que personne et enseignante. Et je suis bien ici, sans jamais oublier que je suis prête à continuer mon chemin.», raconte la Septilienne qui continue sa maîtrise, sans oublier l’idée de revenir dans sa ville un jour.

Accepter ce qui devrait être inacceptable

Isabelle accepte les différences et les souffrances de ses élèves. Quand l’un des siens vit une difficulté, elle cherche tout de même à l’amener vers la réussite, tout en étant flexible, ce qui fait le succès de sa vocation. Elle a le goût de faire apprendre, de faire réaliser à ses élèves qu’ils ont un potentiel, peu importe lequel, si minime soit-il.

« Chaque petit pas compte. J’ai le goût que tu comprennes, et peu importe ce que tu as accompli, je suis fière de toi. », ajoute-t-elle.

Isabelle est une personne qui est consciente que bien des gens qui ont marqué son passé, font ce qu’elle est comme enseignante aujourd’hui. Elle aurait pu bifurquer vers d’autres chemins moins luisants, et a vécu des échecs, mais ce qu’elle a su choisir, semer des graines et des sourires autour d’elle. Elle le fait avec brio à présent, et aide ses élèves à retrouver le nord.