Une grève qui dérange à Anticosti

Photo archive, Anticosti

La grève des employés de la Sépaq perturbe certaines activités à Anticosti. La situation est parfois tendue entre les syndiqués et les cadres, qui maintiennent l’activité de chasse au chevreuil à l’île.

Les policiers de la Sûreté du Québec sont informés de la tension qui règne depuis quelques jours autour des installations de la Sépaq Anticosti. Les grévistes ont aussi empêché les employés de la municipalité d’accéder à leurs bureaux en début de semaine. La municipalité loge dans les locaux de la Sépaq, dans le village de Port-Menier.

Des chasseurs qui ont payé le gros prix débarquent à Anticosti, accueillis par des lignes de piquetage. Ils doivent se rendre en forêt sans guide depuis samedi.

Quelque 500 syndiqués des 13 réserves fauniques du Québec, dont celle de Port-Cartier, la Sépaq Anticosti et l’Auberge Port-Menier sont en grève légale.

Si les activités des chasseurs ne sont pas compromises, les services comme l’entretien, les guides et les repas sont touchés par l’absence d’employés syndiqués. Le point d’achoppement reste les salaires. Les négociations avec le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) sont rompues depuis mercredi.